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SWISS DATA DAYS


Suite au succès des dernières éditions Swiss BI Day, visant à rassembler les professionnels de l’informatique décisionnelle (Business Intelligence) en Suisse, le salon devient le Swiss Data Day.


Le Swiss Data Day élargit le sujet autour d’autres thématiques qui touche la donnée, afin de présenter les dernières tendances du domaine et de faciliter le réseautage. L’événement n’a pas de but dit "commercial" puisque l’objectif n’est pas que les sponsors viennent faire une présentation détaillée de leur solution ou logiciel. Leur client présente une problématique auquel il a été confronté et explique comment il a pu y répondre.


Le thème du SDD 2017 : Quels enjeux pour vos données à l’ère de la transformation digitale ?

UNE JOURNÉE DÉDIÉE À LA DONNÉE

Ce mercredi 08 novembre s’est déroulée au Convention Center de l’EPFL la quatrième édition du SWISS DATA DAY (précédemment appelée le SWISS BI-DAY). Ce cru 2017 inaugurait la nouvelle image de cette journée d’échange entre professionnels et utilisateurs de la donnée. Il a réuni plus de 250 participants qui ont pu prendre part à pas moins de 18 sessions.

SWISS DATA DAY : MATIN

C’est par de l’art que débute cette journée dédiée à la donnée : le docteur Kirell BENZI nous explique la différence entre art visuel et visualisation: le premier tend à créer l’émotion tandis que le second se cantonne à informer (même si ce n’est pas aussi trivial que ça en a l’air). Créer l’émotion à partir des données nécessite de déjà bien comprendre de quoi les données sont faites. Puis c’est essayer d’obtenir (par régressions récursives, par la théorie des graphes et ses algorithmes de traitement des nœuds, ou par tout autre méthode) des corrélations entre des données et que ces corrélations puissent susciter l’émotion. Le Dr BENZI nous démontre que les algorithmes, au-delà de leur nécessité scientifique, peuvent être vraiment générateurs d’émotions. L’art semble s’être caché où on ne l’attendait pas!


La matinée du SWISS DATA DAY se poursuit avec Monsieur Abed AJRAOU, data scientist chez First Utility, qui nous expose quelles sont les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour faire de la data science qui soit pertinente et opportune. D’abord identifier quelle est la question business qui empêche le management d’agir adéquatement. Une fois encore, cela semble trivial, mais nombre de projets de data science se contentent de postulats tels que « explorons, on verra après… » et tous se sont retrouvés face à des difficultés. Une fois la question identifiée, il s’agit d’explorer les données et d’en extraire les informations qui permettront d’y répondre.



Pour ce faire, il s’agit de s’appuyer sur des équipes réunissant expertise métier, expertise mathématique et expertise technologique. Les moutons à 6 pattes maîtrisant tous les savoir-faire sont très rares et quand ils existent, ils sont très chers ou recèlent des « joyeusetés comportementales » qui rendent les choses parfois compliquées. Aussi préférez des personnes un peu moins talentueuses, mais nettement plus faciles à intégrer dans une équipe et à gérer au quotidien. Enfin, partez sur des méthodes agiles et exigez des livraisons hebdomadaires ou bimensuelles, cela évite des effets « tunnel » dévastateurs pour la crédibilité des équipes et la pérennité des projets.


Ensuite Madame la Professeure Christine LEGNER, responsable du CC CDQ, nous parle de la valeur de la donnée, pourquoi il est important de la définir et surtout, comment bien l’appréhender. Pour illustrer le fait que la plupart des entreprises n’ont toujours pas compris la valeur de l’actif DATA, Mme LEGNER effectue trois constats édifiants: (i) en règle générale, les entreprises ont plus conscience de la valeur de leur stock de fournitures de bureau que celle de leurs données; (ii) seulement 3% des entreprise s’appuient sur des données qui respectent des critères de qualité basiques; (iii) 80% du travail des data scientists engagés dans des projets Advanced Analytics se limite à collecter et préparer les données.


Or la donnée influence le business des entreprises, notamment celles qui sont « data driven ». Pour celles qui savent s’y prendre, la donnée circule dans des boucles informationnelles entre le client, l’entreprise et les fournisseurs. Ce cercle vertueux permet d’améliorer de façon significative la performance de ces entreprises (pensez NetFlix, pensez Facebook, et quelques autres). Aussi identifier la valeur des données et les gérer en fonction devient non seulement un prérequis incontournable pour perdurer au 21ème siècle, mais surtout indispensable pour performer. Pour ce faire, le CC CDQ entend combler le fossé entre la théorie et la pratique en réunissant des experts en gestion de données des entreprises et des universités.


La matinée de ce SWISS DATA DAY se clôture par l’exposé de Monsieur Raphael ROLLIER, responsable de la transformation digitale au sein de Swisscom, qui évoque la problématique de la mise en valeur des données, par exemple quand l’opérateur TELCO bien connu collecte des données de déplacement (par exemple les traces laissées par les téléphones à chaque fois que ces derniers se connectent à une antenne). Comme chacun des téléphones dispose de son identifiant unique (IMEI) et que chaque antenne est connue (notamment son emplacement géographique), cela permet de relier des informations (heure et date de la connexion, IMEI connecté, ID antenne, distance par rapport à l’antenne) et d’établir une carte des emplacements des téléphones en fonction du temps. Donc une carte des déplacements si on fait évoluer ces informations au fil des heures. Dont acte.


Bon, and so what (comme on dit dans ces cas-là) ? C’est justement toute la question abordée par Monsieur ROLLIER qui explique qu’il est important pour SWISSCOM de collecter des données qui puissent être utiles. Ainsi, en mélangeant les données du réseau GSM et les données locales (par exemples les donnée d’éclairage, ou les senseurs de décompte de trafic, ou ceux des transports urbains décomptant les passagers, ou tant d’autres), il devient possible d’établir une carte enrichie permettant aux communes de mieux appréhender l’impact des déplacements sur le milieu urbain et d’en atténuer les nuisances (en jouant sur l’éclairage, en coordonnant les feux de façon à fluidifier le trafic réel, en anticipant les pics de déplacement, etc., etc.). Grâce à ces cartes enrichies, les municipaux peuvent décider sur la base d’informations cohérentes et agir plus en anticipation (ce qui évite bien des tracas).

SWISS DATA DAY : APRÈS-MIDI

L’après-midi se déroule en deux temps: d’abord les conférences dédiées à la BI, la data science, la data quality et l’innovation. C’est dans ce cadre que CALYPS a l’opportunité d’exposer dans une salle bien remplie comment rapidement intégrer des advanced analytics dans l’entreprise grâce à Qlik Sense et comment en tirer parti, notamment dans le monde de la santé. Dans cette présentationCALYPS décrit comment elle met en application des mécanismes de deep learning pour optimiser le temps opératoire et réduire les couts des interventions ambulatoires, le tout sans affecter la qualité des soins ni chambouler l’organisation. Tout un programme.


Cette journée dédiée à la donnée touche maintenant à sa fin. Il est temps de passer à la conférence de clôture portée par Monsieur Philippe NIEUWBOURG, éditeur du site DECIDEO, qui nous montre les dernières tendances en matière de business intelligence appliquée. 18h00, fin des réjouissances et retour aux pénates respectives. Au vu du nombre de participants et à entendre les commentaires à la sortie, il est indéniable que cette édition est considérée par la grande majorité comme réussie. Ce qui est toujours plaisant et présume d’une prochaine édition encore plus intéressante. A l’année prochaine donc !

KABE - http://www.calyps.ch/evenement/swiss-data-day-2017-

Swiss Data Days - http://swissdataday.share-movement.com

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